Peut-être que si...

Le calendrier de l’Université 2001

Organisateurs, techniciens et responsables de la logistique

Invités

Pourquoi plusieurs jeunes  ne prennent pas conscience de leurs droits ?

Pour répondre à cette question, je me propose de m'inventer un parallèle avec une autre situation qui me semble très similaire.

Dans la structure d'une famille, on peut constater qu'il y a des règles imposées par les parents, et que les enfants n'ont d'autre choix que de les respecter. C'est alors que l'enfant rentrant après l'heure du couvre-feu se verra automatiquement réprimander et devra faire face à des punitions.

Si on regarde la société, on peut se risquer à dire qu'elle est une réplique gigantesque de la famille.

Nous le savons presque tous: il y a des lois et des sanctions, qui changent bien entendu de société en société, mais qui sont bel et bien réelles. Au moment où l'on viole l'une de ces lois, des conséquences viennent s'ajouter au tout. Mais quand on y pense bien, ces lois, cette justice, nous n'étions pas là lorsqu'elles ont été instaurées...

L'enfant du premier paragraphe a grandi toute sa vie, suivant la voie de ses parents sans jamais en douter, cela jusqu'à ce fameux soir où il rentre après l'heure imposée. Comme pour Cendrillon, il y a des conséquences: lorsqu'il ne respecte pas sa parole donnée, et bien  il reçoit une gifle,  est privé de sortie. Il pense et se rend compte qu'il n'a jamais eu son opinion à dire, mais ce qu'il remarque, c'est son droit à la dire. Il trouve que ses parents l'ont toujours trop couvé, et ont trop pris en main sa destinée.

C'est là où je voulais en venir: les dirigeants de la société jouent le rôle de parents en proposant des options et en nous demandant de faire des choix. Mais ils oublient de préparer la jeunesse à ce qui les attend.

C'est une transition trop rapide que nous vivons, nous, la jeunesse, qui sommes appelés à diriger dans quelques années.

Peut-être que si nous étions préparés à décider, notre impact, nos préoccupations dans la société ne seraient pas de réclamer nos droits, mais, au contraire, de s'assurer que les plus jeunes que nous sachent à quoi s'attendre.

PEUT-ETRE QUE SI...

réfléchis.

Page précédente