Chers lecteurs et lectrices du monde,
J’aimerais, au cours de ce séjour et par ces billets quotidiens, vous transmettre, un tant soit peu, toute l’énergie et tout le
bonheur qui se vit et se renouvelle à chaque instant au sein de l’événement Fragments du Monde. Notre première rencontre, à nous tous, de partout, a eu lieu ce soir.
C’est sous le signe de l’intérêt pour l’autre et de l’intérêt de l’autre que s’est déroulé la soirée. Chacun et chacune
voulaient donner d’eux-mêmes et recevoir de son “plus que semblable”, les yeux aussi grands ouverts que le cœur. C’était un grand moment dans notre petite histoire personnelle.
Les jeunes avaient préparé des petits bijoux de création sur des sujets les touchant de près. Leur
rapport à l’argent, à la justice (ou l’injustice), à la discrimination, à leur participation à Fragments du Monde, à la puissance qu’ont les médias et aux autres
réalités-jeunesses, ont été abordés. Résultat : de tous les coins de la planète que ce soit, ils ont réalisé que non seulement ils se ressemblent, mais qu’il n’existe de
différence que dans l’idée que l’on se fait…
Je vous avoue avoir rarement entendu des réflexions aussi profondes et spirituelles de la part de
cette génération. Au fait, peut-être est-ce parce que l’occasion leur est donnée de s’exprimer dans ce sens. Si on ne leur pose pas la question pourquoi nous donneraient-ils la
réponse ?
Sur le site enchanteur de l’INJEP, surplombent une série d’arbres plus majestueux les uns que les
autres ; c’est bien enracinés dans le sol qu’ils s’étendent vers le ciel. Avec de deux à trois mètres de circonférence, nous devinons aisément qu’ils ont vu naître et mourir, plus
d’une fois, la bêtise comme l’immensité humaine. En plus d’offrir l’ombre à ceux qui ont choisi le farniente* aux visites de la ville, ces âges dorés de la végétation
jettent un œil attentif et bienveillant sur ces espoirs d’un futur meilleur. Leur fraîcheur attire insinueusement les jeunes personnes vers leur vert feuillage, mais gare à ceux
qui s’y laisseront prendre…la sagesse, ça se transmet, protégez vous.
* Les joies de l’inaction
Gros becs XX
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